Pars vite et reviens tard
Ce sont des signes étranges, tracés à la peinture noire sur des portes d'appartements, dans des immeubles situés d'un bout à l'autre de Paris. Une sorte de grand 4 inversé, muni de deux barres sur la branche basse. En dessous, trois lettres : CTL. À première vue, on pourrait croire à l'oeuvre d'un tagueur. Le commissaire Adamsberg, lui, y décèle une menace sourde, un relent maléfique. De son côté, Joss Le Guern, le Crieur de la place Edgar-Quinet, se demande qui glisse dans sa boîte à messages d'incompréhensibles annonces accompagnées d'un paiement bien au-dessus du tarif. Un plaisantin ou un cinglé ? Certains textes sont en latin, d'autres semblent copiés dans des ouvrages vieux de plusieurs siècles. Mais tous prédisent le retour d'un fléau venu du fond des âges
Mon avis :
J'ai lu ce livre ce week-end car le film passé sur France 3 hier soir. Le livre m'a tenu en haleine jusqu'au bout car pour une fois je me moquais du nom de l'assassin mais je voulais comprendre ses motivations. C'est le premier livre de Fred Vargas ue je lis et je ne suis pas déçue. Pour le petite anecdote l'histoire se déroule à Paris et dans le 14ème arrondissement le nouvel arrondissement de ma fille (ma soeur y a habité aussi). Sur la quatrième de couverture le magazine Lire a écrit " Vargas assemble son puzzle(...) pour le bonheur d'un lecteur bluffé par son savoir-faire." Je suis tout à fait d'accord avec son analyse.
Mon avis sur le film :
Je l'ai vu hier soir et, comme d'habitude, j'ai été déçue. L'unité de lieu n'est la même, dans le film cela se passe à Beaubourg, les motivations de l'assassin ne sont pas les mêmes non plus. José Garcia ne représente pas du tout le commissaire Adamsberd il ne lui ressemble pas du tout (car l'auteure décrit vraiment les personnages). L'histoire du crieur m'est pas du tout raconté et pourtant c'est important pour la comprréhension de l'hsitoire. J'imlagine bien qu'on ne peut pas suivre à la lettre l'histoire d'un livre mais le dénaturer comme cela c'est "honteux". Je ne comprends pas comment Fred Vargas a pu laisser passer ce film qui soi-disant est tiré de son livre.