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Les lectures d'Astrid
26 mai 2011

b.a. - ba la vie sans savoir lire

Présentation de l'éditeur

En 2008, Bertrand Guillot pousse la porte d’un cours d’alphabétisation pour adultes, dans le 20e arrondissement de Paris. Il s’apprête à donner son premier cours. Sa motivation est la même que celle de milliers de bénévoles en France : se rendre utile et abandonner les oeillères du quotidien. Écrit à la première personne, rythmé par des chapitres courts, B a-ba a tout d’un récit d’aventure. Celle d’un « professeur » débutant, tout d’abord. L’auteur est poussé dans le grand bain sans méthode, ni conseils. Après tout, il sait lire, non ? B + A = ba ? Pas si simple. Le costume de « professeur » taille soudain grand face à des « élèves » qui ont bien souvent vécu mille vies et Guillot prend soudain conscience de l’ampleur de la tâche. Le plus sage serait sans doute d’abandonner sur le champ. Il y pense. Pourtant… Sans vraiment se l’expliquer, il va poursuivre ses cours (il en donne toujours aujourd’hui) et vivre un an avec ses élèves, au rythme des joies et des désillusions. Une année dont il a tiré un livre : B a -ba. Cette force de volonté anime le livre. B a-ba n’est jamais larmoyant ou accusateur. Les cours sont l’occasion de dialogues drôles. Les situations sont vues avec un regard réaliste, jamais simplificateur, qui évoque parfois Entre les murs. Car B a-ba est avant tout le récit d’une aventure humaine. La majorité des élèves travaillent, sans papiers, en France. Au fil des cours, l’auteur découvre leurs destins. Chômage, identité nationale, intégration… c’est l’actualité du pays qui défile avec un éclairage nouveau : celui d’hommes et de femmes qui pensent que tout peut changer s’ils apprennent à lire et à écrire.

Mon avis :

Tout d'abord je remercie Mathilde des éditions Fromentin de m'avoir prêté ce livre.

J'ai beaucoup appris en lisant ce livre sur l'illétrisme, je ne m'imaginais pas comment cela est diffcile d'apprendre une langue à plus de 40 ans. Je ne me rendais pas compte non plus comment nous pouvons être perdu quand nous connaissons pas la langue et Bertrand Guillot nous donne un bon exemple - il a été en Egypte et ne comprenez rien à que qu'il voyait et ne déchiffrez rien du tout.

Par contre je n'ai pas aimé la faute écrite dans ce livre :

  • page 102 : Attention , certains questions posées dans cet exercice... (tiré d'une feuille de questions pour les personnes en difficultés)

Maintenant je vous laisse le soin d'aller aussi sur le blog de Liliba qui a fait un très beau billet sur ce livre.

www.liliba.canalblog.com/archives/2011/04/14/20811938.html

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Commentaires
A
* Lystig : Tout à fait de ton avis<br /> * Alex : Je n'ai jamais une langue étrangère et je ne pense pas que je le ferai un jour
A
Tu as raison : si nous devions apprendre le chinois à notre âge...<br /> Biz
L
les fautes d'orthographe... il y en a de plus en plus...<br /> sans parler de celles des journalistes qui "pallient à", etc.
Les lectures d'Astrid
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