La femme en vert
Dans une banlieue de Reykjavik, au cours d'une fête d'anniversaire, un bébé mâchouille un objet qui se révèle être un os humain.
Le commissaire Erlendur et son équipe arrivent et découvrent sur un chantier un squelette enterré là, soixante ans auparavant. Cette même nuit, Eva, la fille d'Erlendur, appelle son père au secours sans avoir le temps de lui dire où elle est. Il la retrouve à grand-peine dans le coma et enceinte. Erlendur va tous les jours à l'hôpital rendre visite à sa fille inconsciente et, sur les conseils du médecin, lui parle, il lui raconte son enfance de petit paysan et la raison de son horreur des disparitions.
L'enquête nous est livrée en pointillé dans un magnifique récit, violent et émouvant, qui met en scène, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, une femme et ses deux enfants. Une femme victime d'un mari cruel qui la bat, menace ses enfants et la pousse à bout.
Voici à nouveau le commissaire Erlendur et ses adjoints Elinborg et Sigurdur Oli dans un récit au rythme et à l'écriture intenses et poignants, aux images fortes et aux personnages attachants et bien construits. La mémoire est comme toujours chez Indridason le pivot de ce roman haletant, qui hante longtemps ses lecteurs.
Un Indridason grand cru !
Prix Clé de Verre 2003 du roman noir scandinave et Prix CWA Gold Dagger 2005 (Grande-Bretagne).
Mon avis :
J'ai vraiment été transporté par cette histoire. Il y a plusieurs récits à l'intérieur de ce livre :
- La fille d'Erlendur qui est dans le coma
- Une histoire de violence conjugale pendant la seconde guerre mondiale
- Une fiancée qui disparait pendant la seconde guerre mondiale.
Les histoires se croisent et cela nous emmèlent les pinceaux. J'avais découvert la fin depuis longtemps mais j'ai lu ce livre avec délectation. Pour ma part, ce n'est pas le nom de la personne à qui appartiennent les ossements mais la Grande Histoire de l'Islande pendant la seconde guerre mondiale. J'ai de nouveau passé un super moment avec cet auteur. Je vous le conseille vivement.