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Les lectures d'Astrid
28 avril 2015

Chère Madame, ma grand-mère d'Elisabeth BRAMI

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Quatrième de couverture :

"Je m'appelle Olivia et j'ai douze ans et demi. Vous ne me connaissez pas, mais j'ai décidé de vous écrire quand même. J'ai trouvé votre nom en fouillant dans les papiers de ma mère. Je sais, ce n'est pas bien, mais est-ce que c'est de cacher la vérité aux enfants, de garder des secrets ? J'ai bien réfléchi : il faut absolument que je sache des choses sur mon père, et je crois que vous êtres la seule à pourvoir m'aider "

Mon avis sur ce petit livre de 63 pages destiné aux enfants de 10-12 ans :

Une petite fille vit sans son père. Sa mère lui dit qu'elle n'a pas de père, qu'il n'a jamais existé. Olivia veut savoir la vérité cat tout le monde à un père.

Elle trouve une lettre avec écrit dessus "Retour à l'envoyeur", alors elle écrit à cette dame qu'elle croit êttre sa grand-mère.

Cette histoire nous pernets de nous rendre compte que toutes nos décisions, même les plus insignifiantes, peuvent avoir des conséquences énormes et aussi catastrophiques.

Je le conseille fortement aux enfants à partir de 9-10 ans.

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24 avril 2015

Les plumes d'Asphodèle d'Avril 2015

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Les plumes d'Asphodèle :

Beaucoup de bavardages pour nos retrouvailles mensuelles et 23 mots qui ont réussi à s’échapper, suivis de mes trois mots en V (je finis l’alphabet), ce qui fait 26, vous avez donc le droit d’en ôter DEUX :

Allergie, velléité, brise, espérance, étincelle, écrire, déplaisir, censure, enfant, gourmandise, première, tramway, rides, éphémère, envie, amour, voyage, peluche, chocolat, tapir (l’animal ou le verbe au choix), envol, baiser (dans le sens que vous voulez), attente, vibrer, volutes, valser.

 

Voici mon texte qui est en rapport le mot que j'ai donné "ENFANT" et de l'actualité très triste :

 

Avec envie, l'enfant rêvait de l'Europe, il avait tellement d'espérance et d'étincelles dans ses yeux qu'on aurait cru qu'il regardait avec gourmandise une vitrine remplie de pâtisserie.

Il en a rêvé de ce voyage qu'il fera accompagné de sa peluche et d'un paquet de chocolat. L'attente fut longue, il avait hâte de prendre son envol.

Il y avait une petite brise sur la mer Méditerranée qui avait, de ce fait, des rides. Il espérait que ce vent serait éphémère car c'était la première fois qu'il prenait le bateau.

Il donna pleins de baisers remplis d'amour à ses parents et leur promit de leur écrire une carte postale avec la photo d'un tramway. Son coeur vibrait, ses pieds valsaient d'impatiencer, il avait hâte de partir dans un pays où la censure n'existe pas.

Le capitaine faisait des volutes de fumées sur le rafiot. C'est avec déplaisir que l'enfant fut obligé de se tapir au fond d'une cale en entendant les cris du passeur.

La fin de l'histoire, je ne l'écris pas, je la laisse à votre imagination. Laissez-le arriver ou faites le mourir comme les européens le font.

J'ai écrit ce texte en mémoire des disparus et des naufragés de la mer Méditerranée.

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21 avril 2015

La maison du guet de Mary HIGGINS CLARK

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Quatrième de couverture :

Afin de fuir son passé, Nancy a changé de nom et d’apparence, avant de quitter la côte Ouest et de venir s’installer à Cape Cod où elle a épousé Ray Eldredge.
Sept années de bonheur se sont écoulées. Ils ont deux beaux enfants, Michael et Missy. Puis un matin, dans le journal régional, paraît un article sur un procès pour meurtre qui a fait couler beaucoup d’encre en Californie et qu’illustre la photo d’une jeune femme ressemblant étrangement à Nancy. Le jour même, Michael et Missy disparaissent…

Mon avis :

Un bon livre de cette auteure et c'est l'un de ses premiers livres. Comme j'en ai lu beaucoup d'autres avant, j'avais l'impression de déjà vu (ou lu) par certains côtés de l'histoire.

Il se lit bien et vite car on veut savoir la fin de l'histoire. C'est pas son meilleur livre mais il est quand même convenable.

 

17 avril 2015

Fleur de Tonnerre de Jean TEULE

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Quatrième de couverture :

Hélène Jégado a tué des dizaines de ses contemporains sans aucune raison apparente.
Quels secrets renfermait cette tête qui, le 26 février 1852, sur le Champ de mars de Rennes, roula dans la corbeille de la guillotine ?

C était au temps où l'esprit des Lumières et le catéchisme n'avaient pas soumis l'imaginaire populaire aux lois de la raison et du Dieu unique. Partout en Bretagne, dans les forêts et les landes, sur les dunes fouettées par les vents fous de l'Atlantique, couraient les légendes les plus extravagantes. Le soir, au creux des fermes, on évoquait inlassablement les manigances des êtres surnaturels qu'on savait responsables de la misère et des maux qui frappaient sans relâche. De tous, l'Ankou, l'ouvrier de la mort, était le plus craint, et c'est cette terrible image qui frappa avec une violence inouïe l'esprit de la petite Hélène Jégado. Blottie contre le granit glacé des gigantesques menhirs, l'enfant minuscule se persuada qu'elle était l'incarnation de l'Ankou. Elle devait donc tuer tous ceux qui se trouveraient sur sa route et remplit sa mission avec une détermination et un sang-froid qui glacent le sang. Après avoir empoisonné sa propre mère qui l'avait surnommée « Fleur de tonnerre », elle sillonna la Bretagne, éliminant sans la moindre hésitation tous ceux qui accueillaient avec bonheur cette cuisinière si parfaite. Elle tuait tout le monde, hommes, femmes, enfants, vieillards et nourrissons. Elle empoisonnait dans les maisons, dans les presbytères, dans les couvents, dans les bordels. Et elle était si bonne, si compatissante aux chevets des mourants, que personne ne pouvait soupçonner un seul instant son monstrueux dessein. Au contraire, on plaignait cette personne si dévouée que la malchance conduisait toujours dans des familles victimes de la guigne. À laisser trop de traces, elle finit par se faire prendre, le jour où elle s'attaqua à un ancien juge, expert en affaires criminelles.

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Hélène Jégado reste la plus grande « serial killer » de France et, sans doute, du monde entier.

 

 

 

 

 

Mon avis :

J'ai acheté ce livre au salon du livre en 2012 et Jean TEULE a eu la gentillesse de me le dédicacer. J'aime beaucoup cet auteur car il raconte souvent des histoires vraies et que personne n'en parlent. Ce livre est tout aussi bien.

Ce livre est monté comme "Mangez-le si vous voulez", A chaque chapitre, il dessine le cheminement de cette tueuse à travers la Bretagne.

Pourquoi elle a fait cela ? Personne ne le sait, elle a emporté son secret avec elle et c'est bien dommage car cela aurait pu être un très beau sujet d'études.

Je vais certainement acheter son dernier livre " Héloïse, ouille".

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Jean TEULE et moi au salon du livre de Paris en 2012

12 avril 2015

Les yeux d'or de Marie DESPLECHIN

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Quatrième de couverture :

La police du pays entier est mobilisée depuis dix jours.
Un petit garçon de 10 ans a disparu. La dernière fois qu'il a été aperçu, il était en compagnie d'une quasi-inconnue, une certaine Edmée.

Son père, directeur de l'Observatoire de Paris, qui l'élève seul, l'avait confié à l'improviste, un soir de désarroi, à cette opticienne-astronome venue régler certaines lentilles délicates. Elle lui inspirait confiance. Depuis, l'enfant la revoyait de temps en temps.

Edmée est spéciale, elle est bizarre, témoignent ses ex collègues. Méticuleuse mais silencieuse. Secrète. On l'a vue subtiliser des clichés d'étoiles et de météorites. Elle a été licenciée depuis.

Qui est-elle vraiment ? Une illuminée ? Une vulgaire kidnappeuse ? Une espionne ?

Ou fait-elle partie de ces êtres qui traversent la vie des autres, comme des comètes, pour leur permettre d'accomplir une tâche, un destin, des retrouvailles ?

 Mon avis :

J'ai aimé ce joli conte qui m'a permis de me promener dans les hortillonnages d'Amiens (j'espère que vous connaissez car c'est vraiment magnifique).

Edmée est une fée ou une sorcière, on ne le sait pas c'est au lecteur de se faire sa propre opinion, je voudrai bien croiser Edmée une fois dans ma vie, ce serait merveilleux (c'est mon côté enfantin). Elle a de l'or dans les yeux et de l'amour plein le coeur.

Je vous conseille de le lire d'urgence.

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Les hortillonnages prises en photo en juillet 2014 par mon mari.

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9 avril 2015

Mort aux cons de Carl ADERHOLD

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Quatrième de couverture :

« Contrairement à l'idée répandue, les cons ne sont pas réformables ; les campagnes de prévention ou les actions pédagogiques n'ont pas de prise sur eux. Une seule chose peut les amener non pas à changer, mais du moins à se tenir tranquille : la peur. Je veux qu'ils sachent que je les surveille et que le temps de l'impunité est révolu. Je compte à mon actif cent quarante meurtres de cons. Afin qu'ils ne soient pas morts pour rien, je vous enjoins de lire ce manifeste. Il explique le sens véritable de mon combat. » Qui n'a jamais rêvé de tuer son voisin le dimanche matin quand il vous réveille à coups de perceuse? Ou d'envoyer dans le décor l'automobiliste qui vous serre de trop près? Le héros de cette histoire, lui, a décidé un jour de passer à l'action.

 

 

Mon avis :

Un livre drôle mais l'histoire aurait gagné à être beaucoup courte. 410 pages c'est long car ce livre est très répétitif et la fin n'est que la répétition du livre donc cela n'apporte rien à l'histoire ni aux lecteurs (sauf peut-être aux Alzheimers), cela est répétitif sur plus d'une centaine de pages.
Il n'y a que la fin que je trouve inattendue car je n'aurai pas du tout pensé à cette fin là mais je ne voyaix aucune fin à ce livre tellement il est long et navrant.

J'ai juste relevé deux phrases que je trouve drôles :

"Vous préférez l'Opéra ou l'Apéro ?"
" Il y en a qui aime Rigoletto et d'autres Rigoler tard"

Voilà j'en ai fini avec ce livre.

4 avril 2015

La femme noire qui refusa de se soumettre d'Eric SIMARD

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Résumé emprunté sur le site de Ricochet :
Jeune femme noire née au début du XXème siècle dans le sud des Etats-Unis, Rosa Parks a une conscience aiguë du racisme dont ses semblables sont encore victimes malgré l’abolition de l’esclavage. Un jour, en 1955, elle va refuser de céder sa place à un blanc dans un bus. Elle entraîne après elle un formidable mouvement de protestation qui aboutit à casser les lois ségrégationnistes de l’Alabama. Rosa Parks devient à partir de ce moment une pasionaria du mouvement des droits civiques.

Le livre est bâti sur un point de vue original, auquel il faut s’habituer : le narrateur est… le sourire de Rosa Parks. L’image de la bouche expressive est d’ailleurs filée tout au long de l’histoire. La construction du récit est elle classique, linéaire ; il s’agit de la vie de Rosa. Un aperçu de l’enfance et des années d’études de cette dernière permet au lecteur de saisir l’arrière-plan socioculturel qui sous-tend son action : elle a osé agir car son éducation l’y avait préparé. De même, l’auteur opère une bonne mise en contexte du sujet : d’où vient la ségrégation, pourquoi les années 1950 ont été propices à un soulèvement… Du coup, les quelques pages de dossier final, qui ne reprennent pas les éléments explicatifs de l’histoire, apparaissent bien succinctes. Mais l’ambition de la collection – illustrer l’Histoire par des événements marquants représentatifs d’un phénomène– est ici atteint. Les illustrations, aplats généreux de couleurs, m’ont fait penser par moments à Edward Hopper et ses interrogations sur le monde urbain. Un hommage louable à une femme d’honneur que l’on a trop facilement oubliée.

Mon avis :

Rosa PARKS née le 4 février 1913 dans l'Alabama aux Etats Unis, elle est décédée le 24 octobre 2005. Entre ses deux dates elle avait vécu une vie extraordaire, elle n'a jamais baissé les bras, elle ne s'est jamais laissée faire et grâce à elle les noirs ont obtenu beaucoup plus de droits.

 

Le 1er décembre 1955, elle refuse de céder sa place dans un bus.

Le 13 novemvre 1956, la cour suprème des Etats Unis a cassé les lois qui établissaient une ségrégation dans les bus.

Le 20 décembre 1956, après 382 jours de boycotts les noirs ont repris les bus.

Le 4 avril 1968, Martin Luther King est assassiné.

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2 avril 2015

Les dimanches d'un bourgeois de Paris de Guy de Maupassant

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Quatrième de couverture :

Repaire de l'ostentation, fourmillant d'enseignes, Paris étale ses séductions. Malgré l'affairement généralisé, ce onde est un leurre pour Guy de Maupassant qui, dès 188o, démasque les fantasmes de la vie parisienne : la capitale est surtout le lieu des déceptions et il parait difficile de s'y faire une place... Chacun cherche à tout prix à s'étourdir pour ne point se laisser gagner par l'ennui et le désespoir. A travers quatre nouvelles (" Les Dimanches d'un bourgeois de Paris ", " Une Aventure parisienne ", " Promenade " et " L'Endormeuse "), Maupassant montre le poids des conventions bourgeoises et les dérapages du dérèglement nerveux très fin-de-siècle.

Mes impressions :

  1. Les dimanches d'un bourgeois de Paris : l'histoire des promenades d'un bourgeois dans les rues de Paris et surtout de ses rencontres avec les gens connus de cette époque.
  2. Une aventure parisienne : Les envies et la grande déception d'une provinciale venant à Paris
  3. Promenade : Le désespoir d'un homme seul et solitaire à Paris.
  4. L'endormeuse : Comment le suicide peut devenir une industrie.

J'adore lire du Maupassant, ces histoires sont toujours très (voire trop) réalistes. Il arrive à nous dépeindre la vie de son époque.

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