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Les lectures d'Astrid

6 juin 2015

Le cherche bonheur de Michaël ZADORIAN

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Résumé :
Avis de recherche : Ella et John Robina, couple de citoyens américains à la retraite, vus pour la dernière fois au volant de leur camping-car le Cherche-bonheur, aux abords de Detroit. Si vous avez des informations, merci de contacter au plus vite leurs enfants au numéro qui suit…

Après une longue vie et soixante ans de mariage, la santé chancelante et la mémoire qui flanche, Ella et John savent que leurs jours d'autonomie sont comptés. Si John ne se souvient plus nécessairement si on est mardi ou jeudi, il peut encore conduire. Ella le « kidnappe » donc, avec une seule idée en tête : partir une dernière fois à l'aventure. C'est le début d'un périple extraordinaire…
Mon avis :
Une belle promenade sur l'ancienne route 66 mais remplie de tristesse car elle s'effectue avec deux personnes âgées et très malades.
Je n'ai pas trop accroché à ce livre, les séances de diapos sont vraiment trop longues. Je n'ai trouvé aucun intéret à lire ce livre car je n'ai rien appris. Pour moi le plus triste c'est de découvrir que la fameuse route 66 n'existe presque plus, il n'y a plus personne sur cette route et donc elle est presque morte.
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2 juin 2015

Le vieux qui lisait des romans d'amour de Luis SEPULVEDA

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Quatrième de couverture :

Antonio José Bolivar connaît les profondeurs de la forêt amazonienne et ses habitants, le noble peuple des Shuars. Lorsque les villageois d'El Idilio les accusent à tort du meurtre d'un chasseur blanc - seule échappatoire à la barbarie des hommes - pour chasser le vrai coupable, une panthère majestueuse...

"Il ne faut pas 20 lignes pour qu'on tombe sous le charme de cette feinte candeur, de cette fausse légèreté, de cette innocence rusée. Ensuite, on file sans pouvoir s'arrêter jusqu'à une fin que notre plaisir juge trop rapide."

Mon avis :

C'est une superbe histoire, j'ai adoré, j'ai voyagé en Amazonie. J'ai fait la connaissance des habitants de la forêt amazonienne, un vrai dépaysement. J'ai vécu aussi avec animaux sauvages (surtout les serpents). J'ai fréquenté les gringos, les chasseurs d'or.

J'ai vécu en Amazonie le temps de cette lecture qui est trop rapide (le livre ne fait que 121 pages, c'est vraiment trop court). En plus de ce voyage en Amazonie j'ai connu un vieux qui aimait les romans d'amour. Un pur délice ce livre.

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29 mai 2015

Chers voisins, Connards vous n'êtes pas seuls au monde.

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Résumé :

Chers Voisins recense les « petits mots doux » épinglés dans les cages d'escalier et autres parties communes de nos immeubles.
Certains rappellent les règles de vie commune bafouées, telle cette "Demande à l'attention de l'inconnue orgassismique de l'escalier G". D autres sont aussi lapidaires que percutants : "Merci à la personne qui a enterré un chat dans ma jardinière." D autres encore sont des mots fleuris par l'exaspération : "Bande de tarés ! Vous avez empêché de dormir tout l'immeuble avec votre musique de naze. »

Absolument authentiques, ces mots absurdes, violents, ironiques ou maladroits ont tous un point commun : ils sont toujours drôles !

 

Une petite anecdote pour commencer :

J'ai lu ce livre chez ma fille et j'ai tellement rigolé (ce qui est très rare) que mon mari a voulu le lire. C'était la troisième personne qui le lisait et là les pages se sont détachées les unes après les autres. Ce n'était plus un livre mais que des feuilles volantes. Ni une ni deux j'ai écrit, par courrier, aux éditions "J'ai lu", au bout d'une quinzaine de jours, pas de réponse donc j'envoie un mail au service de presse qui me répond gentiment en s'excusant et qu'ils vont me dédommager. Une quinzaine de jours plus tard je reçois un nouveau livre et en plus le tome 2. Je remercie chaleureusement les éditions "J'ai lu" pour leur gentillesse.

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Mon avis sur ce livre :

J'habite à la campagne, dans un village de 400 habitants environ donc je ne connais pas ces problèmes de voisinages là, mais nous en avons d'autres je vous rassure.

Je ne me serai jamais imaginé que l'on pouvait voler le courrier dans les boites aux lettres.

Je ne savais pas que l'on pouvait entendre ses voisins faire l'amour.

Je ne savais pas qu'il y avait des personnes si cruels pour jeter un animal vivant avec sa litière dans le vide-ordure ou même par la fenêtre d'un immeuble.

 

J'aime lire ces petits mots car les personnes sont vraiment des faux culs, car même si elles connaissent les coupables, elles laissent un mot dans le hall au lieu d'aller s'expliquer avec ses voisins. C'est lamentable, moi je ne le ferai pas mais cela doit être mon côté grande gueule.

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25 mai 2015

Le pré est vide, mon coeur aussi de Jean-Michel CLAVEAU

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Quatrième de couverture :

Il était le candidat phare de l'émission "L'amour est dans le pré", saison 2011. Jean-Michel CLAVEAU, agriculteur dans le centre de la France, se raconte aujourd'hui dans une biographie saisissante d'émotion. Comment lui, l'enfant de la DDASS a accédé au statut de people, avant de connaître le désespoir de perdre sa ferme et ses bêtes tant aimées.

Il évoque ce parcours chaotique, ses rencontres, ses infortunes de coeur et ces belles amitiés nées sous les projecteurs de la télévision. Jusqu'à son combat actuel, dans lequel il met toute son énergie pour retrouver sa ferme.

 

 

 

 

Mes impressions en lisant cette autobiographie :

J'ai rencontré cet agriculteur au salon du livre de Paris en 2013 et j'ai acheté son livre car il m'a beaucoup touché dans l'émission "L'amour est dans le pré".

Je regarde tous les ans ou presque cette émission et généralement il y a toujours un agriculteur plus attachant que les autres (ou plus énervant mais passons).

Ce livre fait à peine une centaine de pages et je suis certaine que la vie de ce monsieur en valait beaucoup plus. Il en a des choses à raconter beaucoup plus que certains people (pareil je tairai les noms, n'est ce pas Madame Françoise H.). Il passe trop vite sur son enfance, j'aurai voulu en découvrir plus surtout qu'au début du livre il nous dit que sa vie ferait un très bon livre. Son livre ne parle que de son passage dans l'émission et de l'après. C'est dommage.
Malheureusement il a tout perdu (sa ferme, ses vaches, etc...) mais il a gagné beaucoup d'amis sincères et fidèles grâce à cette émission.

Ce livre est beaucoup trop court, j'espère qu'un jour il écrira enfin sa vraie vie.

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Photo prise au salon du livre de Paris

Ce livre a été édité par :

Editions LA BOUINOTTE
26 Rue de Provence
36000 CHATEAUROUX

www.la-bouinotte.com

21 mai 2015

La potion magique de Georges Bouillon de Roald DAHL

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Histoire de l'aventure :

La grand-mère de Georges n'est pas de ces adorables mamies gâteaux qui racontent des histoires et offrent des bonbons. Elle serait plutôt du genre sorcière, méchante et aimant faire peur aux enfants. Puisque c'est une sorcière, Georges décide de la transformer en lui concoctant une potion magique à sa façon. Du genre explosif. Une potion qui aura des effets plutôt inattendus...

C'est un vrai bonheur que de suivre le petit Georges dans sa confection de la plus infâme mixture qui soit, composée de tout ce que la maison contient de moins appétissant : vernis à ongles, cirage, peinture, savon, tout atterrit dans le chaudron. Le genre de tambouille que tout enfant a rêvé de faire. Avec Georges, on s'offre le plaisir... sans la grosse fessée qui risquerait de récompenser ce genre d'exploit dans la vraie vie. Dans le livre, on a le droit de tout faire et surtout, la magie existe. Elle crée la barrière entre le monde réel et celui du conte, aucune confusion n'est possible. Rassurant pour les parents ! Et les dessins du grand illustrateur Quentin Blake sont simplement hilarants.

Je me suis amusée à lire ce livre et à regarder les dessins. J'ai adoré cet humour. Comment inventer une potion magique pour que la grand-mère devienne plus gentille. Mais la potion n'a pas les effets escomptés et elle fait grandir la grand-mère au point qu'elle détruit la toiture. Alors le père Bouillon a une super idée pour devenir riche, mais va-t-il y arriver ?

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Je ne connais pas beaucoup cet auteur mais je vais le relire d'ici très peu de temps.

A lire à partir de 9 ans.

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15 mai 2015

Les plumes d'Asphodèle de Mai 2015

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Les plumes :

Voici la liste : tonnerre est mon mot. comme nous dépassons les 25 mots, vous pouvez en laisser deux de côté.

Feu, chocolat, pelote, courage, croquer, branche, pleurer, folie, logiciel, admiration, couture, s’évader, play-boy (ou playboy), abeille, clope, plaisir, raquer, tunes (ou thunes), caramel, articulations, céder, raccommoder, vernis, allumette, amour, courses (dans le sens de shopping),  tonnerre .

 

Voici donc mon texte très autobiographique (ou pas ?) :

Mon mari, l'amour de ma vie depuis 30 ans, me fait craquer tous les jours car c'est un vrai play boy. Il a de très belles tablettes de chocolat à faire pâlir un chippendales. Toutes les filles sont en admiration devant son corps de rêve. Une chance pour moi il n'aime que moi à la folie.

Pour le garder, j'ai arrêté la clope car cela ne lui plaisait pas. Le soir nous avons des plaisirs simples, nous nous mettons devant un feu de bois, nous y mettons de vieilles branches et cela me fait pleurer de bonheur. Pendant ces soirées je sors mes pelotes de laines pour lui tricoter un pull ou je fais de la couture ou en encore je lui raccommode ses affaires.

Certains matins il a mal à ses articulations et alors il lui faut beaucoup de courage pour aller faire les courses.

Il croque la vie à pleines dents, il s'évade de temps en temps, moi je préfère quand son vernis craque et qu'il se goinfre de caramels mou. Il cède souvent aussi devant le miel de nos abeilles car il aime le bio. Il n'a pas peur de raquer ses tunes pour manger sain.

Je l'aime aussi car il me protège car je suis aussi mince qu'une allumette et j'ai très peur de l'orage, du tonnerre et de tous les catastrophes climatiques.

Nos prénoms sont peut-être Cédric et Marion, vous ne croyez pas ?

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12 mai 2015

Bilbo le Hobbit de J.R.R. TOLKIEN

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Quatrième de couverture .

Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être paisible. L'aventure tombe sur lui comme la foudre quand le magicien Gandalf et treize nains barbus viennent lui parler de trésor, d'expédition périlleuse à la Montagne Solitaire gardée par le grand dragon Smaug, car Bilbo partira avec eux ! Il traversera les Terres Solitaires et la forêt de Mirkwood dont il ne faut pas quitter le sentier, sera capturé par les trolls qui se repaissent de chair humaine, entraîné par les gobelins dans les entrailles de la terre, contraint à un concours d'énigmes par le sinistre Gollum, englué dans la toile d'une araignée géante... Bilbo échappera cependant à tous les dangers et reviendra chez lui, perdu de réputation dans le monde des hobbits, mais riche et plus sage. Bilbo le hobbit, un grand classique de la littérature fantastique moderne.

Mon avis :

Mon fils m'a prêté ce livre il y a déjà plusieurs mois, je l'ai enfin ouvert parce que le film 1 tiré de ce livre était programmé sur France 2 et je voulais le lire avant de voir le film. Heureusement que j'avais lu le livre, enfin la première partie, car sinon je n'aurais rien compris. Je ne suis vraiment pas faite pour la science fiction.

Je suis revenue plusieurs fois sur le même passage pour arriver à comprendre. J'ai mis une quinzaine de jours pour le lire, il ne fait que 504 pages imprimé en grand caractère.

J'espèrais que la fin serait très bien car mon fils me parlait de la bataille des 5 armées, alors j'espèrais mais rien. La fin est plate, j'ai vraiment était déçue.

Je ne sais pas si je regarderai les films 2 et 3 car mon fils me dit qu'ils sont beaucoup mieux que le livre. A voir peut-être.

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8 mai 2015

La mémoire du bourreau de Maud TABACNHNIK

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Description de l'ouvrage emprunté sur Amazon :

Anton Strübell est un ancien cadre nazi vivant paisiblement, comme un riche aristocrate, sous la protection du gouvernement syrien. Son fils vient recueillir ces abominables mémoires pour les publier sur Internet, dit-il. D'abord peu critique, puisqu'élevé dans l'idéal du national-socialisme hitlérien, le fils va progressivement évoluer devant ce père sans remords, n'ayant jamais discuté les ordres, aussi terribles soient-ils, encore acquis à la cause nazie et visiblement toujours désireux de transmettre son idéologie. Rapatrié en Allemagne suite à un problème de santé qui le fera placer sous la tutelle de son fils, Anton Strübell sera sauvé par le docteur Klein, un médecin juif dont il a été personnellement le bourreau aux pires heures de la Shoah. Le face à face sera terrible.

La Mémoire du bourreau est une presque biographie, inspirée d'un personnage réel, chef d'un camp de concentration. L'un des principaux intérêts de ce livre réside dans la manière dont il dissèque, à travers la voix d'un ancien nazi, comment est née la "Solution finale", dans quel contexte des milliers d'Allemands ont pu devenir nazis, comment et pourquoi ils ont pu se rendre coupables de crimes aussi terribles. C'est autant un rappel historique qu'un roman noir, une mise en garde pas encore inutile, hélas. --Bruno Ménard

Mon avis :

Que dire sur ce livre ? Pour moi ce fut une lecture éprouvante car je ne connaissais pas tous les aspects de seconde guerre mondiale. J'ai été scandalisé par l'attitude des français à l'arrivée des nazis dans la capitale.

Je ne connaissais pas le camps de BELZEC en Pologne, c'était un camp de concentration et d'extermination. il y a eu 434 508 juifs d'exterminer dans ce camp. Il y avait aussi Tréblinka et Sobibor.

J'ai été outrée par l'attitude de ce nazi, le narrateur, qui ne regrette rien, qui s'est enrichi sur le dos des juifs et il vit très bien sans aucun remords. Son fils m'a beaucoup étonné car il n'est pas mieux que son père.

Alors que faire pendant la guerre ?
Qui suis-je pour juger ?
Qu'aurai-je fait pendant la guerre ?
Une question se pose dans ce livre : "Peut-on dénoncer ses parents surtout pour des crimes odieux ?". Je ne sais pas, je n'ai jamais été confronté à cela.

C'est facile de dire que l'on aurait fait ceci ou cela mais nous n'y étions pas!

Ce livre m'a fait penser à Goldman et l'une de ses chansons :

"Qu'aurai-je fait si j'étais né en 17 à Leichsdentadt?"

Voici les paroles qui sont tellement vraies :

Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt
Sur les ruines d'un champ de bataille
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
Si j'avais été allemand ?

Bercé d'humiliation, de haine et d'ignorance
Nourri de rêves de revanche
Aurais-je été de ces improbables consciences
Larmes au milieu d'un torrent

Si j'avais grandi dans les docklands de Belfast
Soldat d'une foi, d'une caste
Aurais-je eu la force envers et contre les miens
De trahir: tendre une main

Si j'étais née blanche et riche à Johannesburg
Entre le pouvoir et la peur

Aurais-je entendu ces cris portés par le vent
Rien ne sera comme avant

On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres
Caché derrière nos apparences
L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau?
Ou le pire ou le plus beau ?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau
S'il fallait plus que des mots ?

Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt
Sur les ruines d'un champ de bataille
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
Si j'avais été allemand ?

Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps
D'avoir à choisir un camp

 

Nous sommes le 8 mai 2015, cela fait 70 ans que l'on est en paix sur notre sol,

je ne souhaite qu'une seule que cela continue.

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28 avril 2015

Chère Madame, ma grand-mère d'Elisabeth BRAMI

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Quatrième de couverture :

"Je m'appelle Olivia et j'ai douze ans et demi. Vous ne me connaissez pas, mais j'ai décidé de vous écrire quand même. J'ai trouvé votre nom en fouillant dans les papiers de ma mère. Je sais, ce n'est pas bien, mais est-ce que c'est de cacher la vérité aux enfants, de garder des secrets ? J'ai bien réfléchi : il faut absolument que je sache des choses sur mon père, et je crois que vous êtres la seule à pourvoir m'aider "

Mon avis sur ce petit livre de 63 pages destiné aux enfants de 10-12 ans :

Une petite fille vit sans son père. Sa mère lui dit qu'elle n'a pas de père, qu'il n'a jamais existé. Olivia veut savoir la vérité cat tout le monde à un père.

Elle trouve une lettre avec écrit dessus "Retour à l'envoyeur", alors elle écrit à cette dame qu'elle croit êttre sa grand-mère.

Cette histoire nous pernets de nous rendre compte que toutes nos décisions, même les plus insignifiantes, peuvent avoir des conséquences énormes et aussi catastrophiques.

Je le conseille fortement aux enfants à partir de 9-10 ans.

24 avril 2015

Les plumes d'Asphodèle d'Avril 2015

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Les plumes d'Asphodèle :

Beaucoup de bavardages pour nos retrouvailles mensuelles et 23 mots qui ont réussi à s’échapper, suivis de mes trois mots en V (je finis l’alphabet), ce qui fait 26, vous avez donc le droit d’en ôter DEUX :

Allergie, velléité, brise, espérance, étincelle, écrire, déplaisir, censure, enfant, gourmandise, première, tramway, rides, éphémère, envie, amour, voyage, peluche, chocolat, tapir (l’animal ou le verbe au choix), envol, baiser (dans le sens que vous voulez), attente, vibrer, volutes, valser.

 

Voici mon texte qui est en rapport le mot que j'ai donné "ENFANT" et de l'actualité très triste :

 

Avec envie, l'enfant rêvait de l'Europe, il avait tellement d'espérance et d'étincelles dans ses yeux qu'on aurait cru qu'il regardait avec gourmandise une vitrine remplie de pâtisserie.

Il en a rêvé de ce voyage qu'il fera accompagné de sa peluche et d'un paquet de chocolat. L'attente fut longue, il avait hâte de prendre son envol.

Il y avait une petite brise sur la mer Méditerranée qui avait, de ce fait, des rides. Il espérait que ce vent serait éphémère car c'était la première fois qu'il prenait le bateau.

Il donna pleins de baisers remplis d'amour à ses parents et leur promit de leur écrire une carte postale avec la photo d'un tramway. Son coeur vibrait, ses pieds valsaient d'impatiencer, il avait hâte de partir dans un pays où la censure n'existe pas.

Le capitaine faisait des volutes de fumées sur le rafiot. C'est avec déplaisir que l'enfant fut obligé de se tapir au fond d'une cale en entendant les cris du passeur.

La fin de l'histoire, je ne l'écris pas, je la laisse à votre imagination. Laissez-le arriver ou faites le mourir comme les européens le font.

J'ai écrit ce texte en mémoire des disparus et des naufragés de la mer Méditerranée.

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