Le grand cahier
Quatrième de couverture :
Dans un pays ravagé par la guerre, deux enfants (des jumeaux) abandonnés à eux-mêmes font seuls l'apprentissage de la vie, de l'écriture et de la cruauté. Premier roman d'une émigrée hongroise installée en Suisse, Le Grand Cahier est également le premier volet d'une trilogie qui comprend La Preuve et Le Troisième Mensonge.
L'œuvre d'Agota Kristof est aujourd'hui traduite dans une quinzaine de pays.
Mon avis :
J'ai lu ce livre en une soirée tellement j'étais prise par l'histoire. Une histoire fascinante de jumeaux pendant la guerre d'un pays mais nous ne savons pas lequel.
La preuve
Quatrième de couverture
Au-delà de la fable, on se livre ici à l'exploration impitoyable d'une mémoire si longtemps divisée, à l'image de l'Europe. A travers le destin séparé de Lucas et de Claus, les jumeaux du Grand Cahier, Agota Kristof nous révèle que, dans l'univers totalitaire, générosité et solidarité sont parfois plus meurtrières que le crime.
Mon avis :
Je l'ai lu juste après le premier et j'ai vraiment beaucoup aimé. Nous ne connaissons toujours pas le pays mais pour moi cela ressemble à un pays de l'ex-URSS et cela m'a fait froid dans le dos.
Le troisième mensonge
Quatrième de couverture
De l'autre côté de la frontière, la guerre est finie, la dictature est tombée. Pour vivre, pour survivre, il a fallu mentir pendant toutes ces années. Klaus et Claus T. découvrent à leurs dépens que la liberté retrouvée n'est pas synonyme de vérité. Et si leur existence était en elle-même un mensonge ?
Ainsi s'achève la trilogie inaugurée avec Le Grand Cahier, et traduite aujourd'hui dans une vingtaine de pays.
Mon avis :
C'est le livre que j'ai le moins aimé. L'auteure nous embrouille dans ces explications et à la fin nous ne comprenons plus rien (en tout cas pour ma part). Je ne sais pas si vraiment ce livre est indispensable. J'ai lu les trois les uns après les autres sans faire de pause. Peut-être je n'aurai pas du au moins pour le dernier.
Biographie de l'auteure :
Agota Kristof, est née en 1935 à Csikvand / Hongrie. Elle quitte son pays, la Hongrie, alors que la révolution des Conseils ouvriers de 1956 est écrasée par l'armée soviétique. Elle, son mari et leur fille âgée de 4 mois s'enfuient vers Neuchâtel en Suisse où elle vit depuis 1956. Elle vit depuis 1956 en Suisse romande. Elle a d'abord travaillé dans une usine où elle a appris la langue de sa patrie d'élection, avant de se faire un nom comme écrivaine de langue française. Son œuvre est marquée par cette migration forcée.
Son premier roman Le grand Cahier publié en 1987 a connu un grand succès et a été honoré du titre Livre Européen. Ce roman est traduit en allemand (Das grosse Heft) tout comme La preuve (Der Beweis ) et, Le troisième mensonge (Die dritte Lüge). Cette trilogie à facettes multiples où se mêlent sans qu'on puisse toujours les distinguer, fiction, réalité et mensonge décrit l'histoire de deux frères.
En 2008, elle reçoit le prix autrichien pour la littérature européenne pour l'ensemble de son œuvre.