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Les lectures d'Astrid

13 mars 2015

Les plumes d'Asphodèle de mars 2015

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Voici les 19 mots, suivis de mes trois mots en U, inspirés par la phrase de Gaëlle Josse : ce qui fait 22, vous avez donc le droit d’en laisser un de côté !

Douceur, printemps, déserter, sommeil, chaleur, renaissance, air, bernard-l’hermite, édredon, paresse, plume, aile, volupté, insouciance, liberté, vaporeux, virevolter, cigogne, nuisette, ubac, univers, urgence.

Voici mon texte pour les plumes du mois de mars 2015 :

 

Le printemps, pour moi, c'est tout d'abord la renaissance de la nature, mais c'est surtout le retour de la chaleur, de l'insouciance et de la liberté.

Liberté d'enlever notre édredon en plumes, de virevolter en nuisette le soir sur un air de musique. Ensuite je trouve le sommeil et je rêve que je paresse en regardant se promener un Bernard-L'Hermite ou de regarder une cigogne avec ses grandes ailes m'apporter de toute urgence son bébé, le beau de l'univers forcément.

Le printemps c'est aussi de profiter de la douceur des rayons de soleil et de déserter la campagne pour aller se prélasser sur une plage de sable fin avec volupté. Je peux enfin remettre mes robes de tulle vaporeux et je n'échangerai pour rien au monde cette place contre un ubac.

Pour les autres textes des autres participants c'est ici

 

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12 mars 2015

Même les politiques ont un père d'Emilie LANEZ

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Quatrième de couverture :

Père manquant ou père trop présent, défié, chéri ou renié : de quel père Manuel Valls, François Hollande, Marine Le Pen, Jean-François Copé, François Bayrou, Ségolène Royal, Arnaud Montebourg, Najat Vallaud-Belkacem, Nicolas Sarkozy, Pierre Moscovici, François Baroin ou Marisol Touraine sont-ils les enfants ? Et ces pères, auprès desquels ils ont fourbi leur exceptionnelle ambition, qu’ont-ils transmis pour que leur progéniture fasse montre d’une telle voracité ?

Émilie Lanez a reçu, au cours de son enquête, beaucoup de confidences, parfois très inattendues, de personnalités politiques pourtant habituellement secrètes. Ces récits, croisés à ceux de leurs parents, de leur fratrie et de leurs proches, sont inédits. On y comprend combien tous, sans exception, demeurent prisonniers de leur histoire familiale.

 

Mes impressions :

Certains hommes politiques, je les comprends mieux depuis que j'ai lu ce livre.

J'ai enfin compris pourquoi Nicolas Sarkozy aimait autant l'argent, le pouvoir et un besoin de se faire aimer par tout le monde. Son père ne l'aime pas, il le traite comme un "petit conseiller municipal" car il n'est que Président de la France, il aurait été président des Etats Unis cela aurait beaucoup mieux.

J'ai enfin compris pourquoi Marisol Touraine est si mal habillé : c'est son père qui a plus de 80 ans qui choisit ses vêtements.

J'ai enfin compris pourquoi Marine Le Pen fait de la politique car c'est la seule façon qu'elle avait de voir son père.

J'ai enfin compris pourquoi François Bayrou me semble si sympathique. Son père est mort le même jour que Monsieur Pompidou (président de la France) le 2 avril 1974.  François Bayrou a 6 enfants et 19 petits enfants.

J'ai enfin compris pourquoi Jean-François Copé est aussi indu de sa personne. Ses parents l'admirent au plus haut que l'on puisse admirer quelqu'un même si on leur fait remarquer qu'il a fait des choses pas nettes, les parents affirment que cela ne peut pas être vrai.

J'ai enfin compris pourquoi Ségolène Royal parait aussi froide, elle a du se battre contre son père à l'aâge de 19 ans et ne lui a plus jamais recauser.

J'ai enfin compris pourquoi François Hollande fait des petites blagues car il voulait vraiment faire rire son père qui était dépressif.

 

Ce livre m'a apporté beaucoup sur la connaissance des hommes politiques car j'adore la politique mais je n'aurrai jamais pu en faire à cause des couleuvres qu'il faut avaler.

 

8 mars 2015

Nos étoiles ont filé d'Anne-Marie REVOL

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Quatrième de couverture :

C'est étrange...

Dans le vocabulaire courant, quand on perd son père, sa mère ou ses deux parents, on dit qu'on est "orphelin".

Quand on perd sa femme, on dit qu'on est "veuf", ou "veuve" quand c'est son époux.

En revanche, quand on perd ses enfants, on ne dit rien. Il n'y a pas de mot pour désigner cet état.

Mon impression :

C'est un journal qui commence le jour de la mort de ses 2 filles jusqu'à la naissance de son fils, 15 mois plus tard.

Ce livre n'est qu'un cri de douleur mais comment cela pourrai être différent. Il est aussi plein d'espoir. Elle explique comment elle survit en se poussant au cul pour sortir tous les week-ends avec son mari. Ils se refusent de rester cloîtrer chez eux. Elle nous explique comment elle passe les anniversaires, Noël, le Nouvel An sans ses étoiles ainsi que la fête des mères.

Elle dit souvent une phrase que je dis souvent " Cela ira tant qu'on est tous les deux." Ils se soutiennent, ils pleurent ensemble mais arrivent à revivre grâce à leur amour.

La seule chose qu'elle concède à son mari c'est de ne plus retourner dans la maison des parents d'Anne-Marie là où où les filles ont péri dans un incendie. Elle n'a pas voulu les voir une dernière fois. Elle voulait les enterrer dans le même cercueil mais la loi ne l'autorise pas. Pourquoi ?

Un livre sur le deuil mais rempli d'espoir.

N'oubliez pas de mettre un détecteur de fumée mais aussi un détecteur de monoxyde de carbone car le monoxyde de carbone ne se sent pas et endort, à jamais, les occupants des lieux.

6 mars 2015

L'homme qui ment de Marc LAVOINE

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Quatrième de couverture :

Communiste et charmeur, cégétiste et volage : tel était Lulu, mon père. Menteur aussi, un peu, beaucoup, passionnément, pour couvrir ses frasques, mais aussi pour rendre la vie plus belle et inattendue.
Lulu avait toujours une grève à organiser ou des affiches à placarder. La nuit venue, il nous embrigadait, ma mère, mon frère et moi, et nous l’aurions suivi au bout du monde en trimballant nos seaux de colle et nos pinceaux. Il nous faisait partager ses rêves, nous étions unis, nous étions heureux.
Évidemment, un jour, les lendemains qui chantent se sont réduits à l’achat d’une nouvelle voiture, et Che Guevara a fini imprimé sur un tee-shirt.
Le clan allait-il survivre à l’érosion de son idéal et aux aventures amoureuses que Lulu avait de plus en plus de mal à cacher ? Collègues, voisines, amies ; brunes, blondes, rousses : ses goûts étaient éclectiques. Lulu était très ouvert d’esprit.
Sans nous en rendre compte, nous avions dansé sur un volcan. L’éruption était inévitable.

Mon avis :

L'histoire du père de MArc LAVOINE mais aussi de sa famille et de la banlieue parisienne des années 60-70, proche de l'aéroport d'Orly à Wissous.

Un morceau de vie de ces années là avec  tout leurs excès, leurs chagrins et leurs non-dits. Son père buvait et trompait sa mère mais à cette époques là cela se faisait dans beaucoup de familles (mais il n'était pas battu). J'ai plus aimé quand il racontait l'histoire de sa mère.

Je m'étais juré que je ne lirai plus d'autobiographie de chanteurs ou d'acteurs sans intérêt mais j'aime Marc Lavoine, j'aime ses chansons et j'aimais bien quand il en parlait alors ma fille me l'a offert pour mon anniversaire (merci) mais je n'ai rien appris de cette époque. Je pense même que Marc Lavoine a eu une enfance heureuse par rapport à d'autres dans les mêmes conditions sociales. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé mais cela n'a pas était un coup de coeur.

Merci Céline pour ce joli cadeau. J'ai hâte de lire ton avis.

3 mars 2015

Deux gouttes d'eau de Jacques EXPERT

_Expert_Goutte_ExeQuatrième de couverture :

Deux frères, un coupable : une machination infernale.

 

Une jeune femme est retrouvée morte dans son appartement de Boulogne-Billancourt, tuée à coups de hache. Elle s’appelle Élodie et son ami, Antoine Deloye, est identifié sur l’enregistrement d’une caméra de vidéosurveillance de la ville, sortant de chez elle, l’arme du crime à la main. Immédiatement placé en garde à vue, Antoine s’obstine à nier malgré les évidences. Il accuse son frère jumeau, Franck, d’avoir profité de leur ressemblance pour mettre au point une machination destinée à le perdre. Quand Franck Deloye arrive au commissariat central pour être entendu, le trouble est immense : il est impossible de différencier les deux hommes, qui se ressemblent, littéralement, comme deux gouttes d’eau… Le divisionnaire de la PJ en charge de l’enquête, Robert Laforge, un homme réputé pour sa compétence mais aussi son intransigeance et ses éclats incontrôlés, va devoir tirer au clair avec son équipe ce véritable casse-tête. Lequel des deux jumeaux ment, lequel est le bourreau, lequel la victime ?

On retrouve dans ce nouveau roman tout ce qui fait l’univers de Jacques Expert : l’observation sans empathie de personnalités troublées, perverses, abîmées, qui ne savent plus exactement quelles sont les limites de leur identité ou de leur mission, y compris chez les enquêteurs.

Mon avis :

Le dernier livre de Jacques EXPERT et c'est encore une grande réussite. J'ai dévoré ce livre car je voulais vraiment savoir qui est l'assassin. Un suspense jusqu'à la dernière page. J'ai vraiment aimé le retour sur l'enfance des jumeaux car des fois l'enfance peut expliquer certaines choses. Plusieurs suspects apparaissent au fur et à mesure du roman, un vrai jeu du chat et de la souris.

Pour la première fois, Jacques EXPERT ne fait pas jouer aux femmes le mauvais rôle, et même dans ce livre il y a très peu de femmes.

Le jeu du divisionnaire Robert Laforge est grandiose, il m'a fait penser à Lino Ventura dans "Garde à vue".

Ce livre ferait un film remarquable.

Merci Monsieur Jacques EXPERT pour ce merveilleux moment

Merci à Tiphaine pour ce cadeau d'anniversaire.

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11 février 2015

Les proies dans le harem de Kadhafi d'Annick COJEAN

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Quatrième de couverture :

C'est sans doute le dernier secret de Khadafi. Et le plus scandaleux.
En novembre 2011, Annick Cojean publiait dans Le Monde un article terrifiant. Une jeune femme y racontait comment l'année de ses 15 ans, le Guide libyen la repérait dans son école, lui caressait les cheveux, et la désignait ainsi à ses gardes comme son esclave sexuelle à vie. Violée, battue, forcée par son maître à consommer avec lui alcool et cocaïne, et intégrée dans les troupes des «Amazones», elle ne pourra s'échapper de cet enfer que peu avant la Révolution. Une vie brisée.
Une seule ? Non, des centaines, sans doute plus. Mais le sujet, en Libye, reste totalement tabou.
Dans les coulisses d'une dictature, dans le lit d'un chef d'Etat drogué en permanence, tyran d'opérette mais vrai meurtrier, nous plongeons dans un système d'esclavagisme, entre corruption, terreur, viols, crimes. Un système aux complicités multipes, bien au-delà du seul territoire libyen.
Pour recueillir l'incroyable histoire de la jeune Soraya et d'autres femmes révoltées, Annick Cojean a mené secrètement l'enquête à Tripoli, cette prison à ciel ouvert.

 

Mes impressions :

Je sors de cette lecture écoeurée, très en colère envers les hommes politiques surtout africains. Tout le monde savait en Afrique et dans les pays arabes mais personne ne disait rien car Kadhafi les arrosait d'argent.

Kadhafi n'aimais pas les femmes, il voulait les posséder donc il les enlevaient, les violaient et les séquestraient. Personne de la famille de ces filles savaient où elles étaient, ni ce qu'elles faisaient. Quand ces jeunes filles retrouvaient la liberté (des années plus  tard), elles étaient mises hors du monde, elles étaient la honte de la famille. Mais Kadhafi ne faisaient pas cela qu'avec des filles mais il violait aussi les garçons. Il voulait aussi les femmes des présidents et des hauts fonctionnaires des autres pays.

Quand une fille ne voulait pas ou résistait, il faisait enlever leurs frères, leurs pères ou leurs cousins et il faisait du chantage pour que ces filles cèdent facilement. Cet homme était un monstre et Monsieur Sarkozy a osé le recevoir en grandes pompes en France et aucuin diplomate a manifesté sa colère.

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31 janvier 2015

C'est la fête !!!

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C'est aujourd'hui

Encore 2 ans et je passe la cinquantaine.

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28 janvier 2015

Les plumes d'Asphodèle de janvier 2015

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Les plumes d'Asphodèle

Voici les 26 mots de cette collecte (23 mots + mes trois mots en S). Les 20 mots étant atteints, vous pouvez en laisser un de côté.  :

temps, lire, ténacité, sidération, tour (nom masculin), regrets, déchirer, malgré, silence, bancal, résilience, pourquoi, aquarelle, fardeau, parenthèse, vide, rire, envol, vie, conscience,  coeur, douleur, scintiller et , symphonie, scène, sinueux.

 

Voici mon texte :

Le temps n'est plus aux regrets. Je ne lisais pas Charlie Hebdo car ce journal ne me plaisait pas et ne me faisait pas rire.

Je ne comprends pas pourquoi je n'ai rien dit, nous n'avons rien dit quand ce journal a été brûlé, nous avons observé un total silence pas de manifestation, pas de soutien. Malgré cet incendie, Charlie a tenu bon, leur ténacité les a maintenu en vie. Ce journal était financièrement bancal mais les journalistes, les dessinateurs ne voulaient pas laisser cette place vide. Sur un chemin sinueux, rempli d'embuche, ils ont continué d'écrire, de déchirer, de faire parler leur conscience. Ils se sont remis sur scène pour leur jouer leur symphonie.

C'est avec sidération que j'ai entendu, le mercredi 7 janvier 2015, que l'on pouvait mourir d'une balle en plein coeur ou en pleine tête à cause de dessins, à cause de textes qui ne plaisaient pas à tout le monde.

Depuis ce mercredi noir, où la vie nous a joué un mauvais tour, je suis remplie de douleurs, pour moi c'est un fardeau car nous n'avions rien dit ni rien fait en 2011. Je croyais que cela allait être une parenthèse mais non.

Maintenant 12 personnes ont pris leur envol pour la liberté d'expression et maintenant 12 étoiles scintillent de mille feux et j'espère qu'ils continuent à écrire, à dessiner ou pourquoi pas à faire de l'aquarelle.

Je n'ai pas de capacité de résilience. Je n'ai pas la volonté de pardonner car cela serait trop facile.

 

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9 janvier 2015

Matin brun de Franck PAVLOV

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Extrait de Matin brun

" Je n'ai pas dormi de la nuit. J'aurais dû me méfier de Bruns dès qu'ils nous ont imposé leur première loi...

Résister davantage, mais comment ? Ca va si vite, il y a le boulot, les soucis de tous les jours. Les autres aussi baissent les bras pour être un peu tranquilles, non ?"

 

Ma famille ne baisse pas les bras

Nous allons manifester dimanche à 15 heures à Amiens

Et tous les dimanches s'il le faut voire plus !!!!

ET VOUS ?

7 janvier 2015

HORREUR EN FRANCE !!!!

POUR MOI IL N'Y A PAS PIRE QUE DES ATTENTATS COMME CELUI-CI

JE PRESENTE MES CONDOLEANCES AUX MEMBRES DES FAMILLES

DE L'EQUIPE DE CHARLIE HEBDO

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TOUTES MES CONDOLEANCES

A LA FAMILLE DE CHARB

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A LA FAMILLE DE WOLINSKI

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A LA FAMILLE DE TIGNOUS

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A LA FAMILLE DE CABU

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TOUTES MES CONDOLEANCES AUSSI AUX 8 AUTRES VICTIMES

MON COEUR SAIGNE

JE SUIS DE TOUT COEUR AVEC CES FAMILLES.

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